Par Isabelle Chavé, Conservateur en chef du patrimoine, Adjointe au chef du département duPilotage de la recherche et de la Politique scientifique, Direction générale des Patrimoines. Ministère de la Culture
Depuis quinze ans maintenant, la Convention sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco invite chacun des 175 États parties qui, comme la France en 2006, l’ont aujourd’hui ratifiée, à reconnaître les connaissances, pratiques et savoir-faire traditionnels et vivants présents sur leur territoire, dans des domaines aussi variés que l’oralité, les rituels, les fêtes, les spectacles ou l’artisanat traditionnel.
Au gré de leur inventaire et de l’étude de leurs modes de transmission et de sauvegarde, ce paradigme patrimonial d’un nouveau genre, encourageant toujours l’initiative et la participation des communautés, est en train de démontrer l’apport essentiel des pratiques culturelles immatérielles au développement durable (économique, social et environnemental), à la cohésion sociale et au maintien de la diversité culturelle.
Après avoir étudié les rapport enduit/eau (MPF n°206), intéressons-nous
à l’épaisseur des enduits. La faible épaisseur des enduits anciens, généralement
inférieure à 15 mm, est particulièrement visible aux encadrements de baies
et aux chaînes d’angle, là où ils rencontrent la pierre qui doit rester apparente